samedi 15 mars 2008

Economie

Le Produit Intérieur Brut Régional (PIBR) de la Guadeloupe s’élève à 4801 M d’euros. Il est équivalent à ceux constatés dans les départements de l’Aveyron et du Jura.
Rapporté à sa population, le PIBR de la Guadeloupe se situe à 11 602 euros par habitant. Ce revenu, vraisemblablement sous évalué compte tenu de l’économie informelle, est inférieur de 48 % à celui de la France entière ( 20 550 euros par habitant ).
Si le Revenu Moyen est inférieur à celui de la métropole, les ménages guadeloupéens ont cependant une forte tendance à consommer puisque leur taux d’épargne déclaré s’élève seulement à 10,1 %, alors qu’il est voisin de 16 % en métropole.
La Guadeloupe dispose néanmoins de nombreux atouts, et se situe parmi les quatre plus riches îles de la Caraïbe (Bahamas, Martinique, Puerto Rico) devant Antigua-et-barbuda et la Barbade. La valeur ajoutée totale de l’économie du département provient à 81 % d’activités de services ou de commerce qu’elle soit marchande ou non.
Les principaux postes de la valeur ajoutée sont constitués du commerce (17,3 %), des services marchands (11,8 %), et du BTP (6,9 %).
L’évolution conjoncturelle, à partir de 2000, permet l’optimisme, la plupart des secteurs d’activité ayant enregistré une amélioration dans leur courant d’affaires.
Le recul du chômage et l’amélioration du climat social semblent se poursuivre. Cependant, le secteur agricole (canne à sucre, rhum et banane) a moins bénéficié de la reprise que le BTP. Le moral des chefs d’entreprise s’est élevé.
La branche du logement a bénéficié d’une demande soutenue, tant de la part du secteur privé que pour les programmes de logement social financés par la ligne budgétaire unique.
L’activité du secteur touristique reste mitigée. En 2001, les hôtels ont accueillis 623 100 clients. Le taux d’occupation avoisine les 70 %. Le poids des charges, plus particulièrement la masse salariale, aurait continué à peser sur les comptes d’exploitations des établissements.
Cet indicateur représente, selon les professionnels, le principal risque pour l’activité hôtelière de la Guadeloupe, en raison de la concurrence de plus en plus forte de Cuba et de Saint-Domingue, alors que l’image de la destination guadeloupéenne est affectée par la dégradation de l’environnement (grèves, insécurité).
Le trafic de passagers à l’aéroport Pôle-Caraïbes a augmenté de 3,6 % et dépasse le seuil annuel de deux millions, tandis que le nombre de croisiéristes a de nouveau augmenté.
La santé des banques s’est également améliorée. Le système bancaire de la Guadeloupe semble petit à petit recouvrer une situation financière correcte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire