mercredi 5 janvier 2011

Intempéries - Marie-Luce Penchard arrive à Pointe-à-Pître cet après-midi

Alors que la Guadeloupe attend encore un front nuageux en fin de matinée, le gouvernement organise les secours.

Dans la nuit, informée par le préfet Jean Fabre, Marie-Luce Penchard, ministre déléguée à l'Outre-mer, prévenait le chef de l'Etat. En conseil des ministres, elle faisait le point de la situation. La décision était prise de son départ immédiat à la tête d'une équipe de la Sécurité civile pour manifester, disait-elle, « la solidarité du chef de l'Etat et du Gouvernement ».

Elle indiquait se rendre dans les communes les plus touchées sitôt son arrivée à Pointe-à-Pitre cet après-midi.
Elle avait, juste avant son départ, joint les deux présidents des collectivités locales, Jacques Gillot et Victorin Lurel, pour enclencher une réunion de travail d'urgence sitôt débarquée en Guadeloupe.

« Le préfet a pour mission d'organiser sur place les différents secours et les premières rencontres" annonce Marie-Luce Penchard. Il est en ce moment en train de faire le point de la situation afin que j'en sois informée au plus vite. J'ai parlé avec jacques Gillot, le président du conseil général, et Eric Jalton, des Abymes, qui ont spontanément répondu à ma demande qui est d'harmoniser les différents services pour être efficaces. Des moyens de la Sécurité civile ont été prépositionnés en Martinique et en Guyane. Une centaine d'hommes de la Sécurité civile sont prêts à intervenir depuis paris. Le chef de l'Etat a demandé que tout les moyens soient mis en œuvre pour venir au secours de la Guadeloupe, d'autant qu'il semble que le front nuageux soit toujours actif et que des pluies violentes semblent attendues en fin de matinée... »

Mme Penchard est attendue aux alentours de 17 heures (heure de Guadeloupe). Elle tiendra immédiatement une réunion avec les différentes services de l'Etat, des conseils régional et général, de la mairie des Abymes.

Fortes pluies en Guadeloupe, trois morts et deux disparus

Trois personnes sont mortes et deux sont portées disparues après les fortes pluies qui se sont abattues mardi et dans la nuit de mercredi sur la Guadeloupe. Les cinq personnes se trouvaient à bord d'un véhicule qui a été emporté mardi soir par les eaux dans la commune des Abymes, au nord de Pointe-à-Pitre, a déclaré mercredi dans un communiqué la ministre chargée de l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard. Les sauveteurs ont retrouvé trois corps mais pas les deux autres occupants du véhicule.

Une dizaine de personnes au total ont été secourues lors des pluies torrentielles qui ont frappé plus particulièrement quatre communes - les Abymes, Morne-à-l'Eau, Pointe-à-Pitre et Le Moule - provoquant des crues et d'importants dégâts.

Un Centre opérationnel départemental a été mis en place pour coordonner les secours.

Nicolas Sarkozy, qui est attendu dans l'archipel ce week-end pour présenter ses voeux aux Français d'Outre-Mer, a évoqué la situation lors du conseil des ministres et demandé à Marie-Luce Penchard de se rendre sur place dès ce mercredi, a rapporté le porte-parole du gouvernement François Baroin. Le chef de l'Etat a en outre exprimé "la solidarité nationale à l'égard des familles qui sont endeuillées et à l'égard de toutes les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens qui sont actuellement en difficulté", a-t-il ajouté.

La Guadeloupe a été placée en vigilance jaune pour fortes pluies et orages par Météo-France. Les averses touchent principalement la Basse-Terre, notamment sa partie Sud, où il est tombé jusqu'à 60 litres d'eau au mètre carré dans la nuit de mardi à mercredi, précise Météo-France.

samedi 23 octobre 2010

Marie Galante, au large de la Guadeloupe

Marie-Galante « l'île aux cent moulins », fait partie de l'archipel de Guadeloupe; elle se situe à 30 km des côtes de la « Guadeloupe continentale ». Sa superficie de 158 km2 en fait la 4e île des Antilles françaises, juste après la Martinique (1 128 km2), la Basse-Terre (848 km2) et la Grande-Terre (586 km2).

Si les dimensions de l'île sont modestes, 15 kilomètres de diamètre alors que le point culminant atteint 204 mètres, elles représentent les conditions optimales pour l'épanouissement d'un terroir à la culture tout à la fois homogène et diversifiée.
Dès que vous quittez les trois bourgs installés dans la plaine littorale, vous constatez que l'île n'est pas aussi plate qu'elle n'y paraît et vous réserve une étonnante palette de milieux.

Avant tout agricole, l'île connaît aussi une activité de pêche et s'ouvre petit à petit au tourisme. Marie-Galante est adhérente à la charte Pays qui favorise l'action coordonnée des communes la composant et valorise la production locale. Comme en Guadeloupe et en Martinique, les habitants insulaires sont généralement bilingues français et créole.

Depuis les débuts de la colonisation, Marie-Galante a toujours été rattachée administrativement à l’arrondissement de Pointe-à-Pitre, hormis la période révolutionnaire de 1793-1794. Elle était républicaine alors que le reste de l'archipel était encore royaliste.
En 1994, ses trois communes se sont constituées en communauté de communes, la première créée dans un département d'outre-mer. Son chef-lieu est Grand-Bourg, les deux autres communes étant Saint-Louis et Capesterre-de-Marie-Galante.

Population :
Marie Galante comptait en 1946, 30 000 habitants. Fortement marquée par l'exode massif de ses jeunes vers la Guadeloupe et la métropole, l'île ne comptait plus en 2006 que 12 009 habitants. Cette chute de la population étant liée à la lente agonie de l'économie sucrière pendant cette période.

Mangrove
Géographie
Certains appellent Marie-Galante la Grande Galette à cause de sa forme arrondie de 15 km de diamètre. L'île est un substrat calcaire vallonné, arrosé par l'alizé mais aussi soumis aux cyclones et aux tremblements de terre.
La côte nord, face à la Grande-Terre, est caractérisée par une haute falaise. Une faille appelée la Barre sépare le quart nord du reste de l'île. À l'ouest, face à la Basse-Terre, plages et mangroves s'étendent le long de la mer des Caraïbes. Les rivières de Saint-Louis et du Vieux-Fort s'y écoulent après avoir traversé le plateau insulaire depuis le cœur de Marie-Galante. À l'est et au sud, le plateau devient mornes pour basculer en pentes escarpées vers une plaine littorale. Celle-ci longe l'Atlantique dont elle est protégée par une barrière corallienne, les cayes.

Environnement
Une partie du patrimoine animal et végétal terrestre a été dégradée suite aux activités humaines. Sauf à l'ouest, des récifs frangeants abritent encore de nombreuses espèces marines. Ils sont peu développés. A l’ouest de l'île, un banc corallien est présent à 20 mètres de fond environ. Des herbiers de Phanérogames marines peuplent les fonds sableux littoraux, de manière discontinue.


Histoire
Au IIIe siècle, les Arawaks étaient installés sur l'île, qu'ils appelaient Touloukaéra. Les Caraïbes l'occupèrent au IXe siècle et lui donnèrent pour nom Aïchi ou Aulinagan, terre à coton. Les populations amérindiennes cultivaient aussi du manioc et avaient appris l'usage des plantes médicinales. Ils vivaient également de la pêche. On a trouvé dans des grottes et dans les vestiges de leurs villages des céramiques, des pétroglyphes et des objets religieux.

Puis l'île fut baptisée le 3 novembre 1493 Maria Galanda, lors du second voyage de Christophe Colomb, prenant ainsi le nom de sa caravelle qui l'aurait abordée à Anse Ballet.

Une cinquantaine de colons français fut installée en 1648 à proximité du lieu-dit Vieux-Fort, par le gouverneur Charles Houël. En 1653, un second fort est bâti à Grand-Bourg. La population souffrait de conditions de vie difficiles et subit les attaques des Caraïbes jusqu'en 1660, année où un traité de paix fut signé à Basse-Terre entre autochtones et colons.

Pendant cette seconde moitié du XVIIe siècle, les premiers esclaves furent amenés d'Afrique à Marie-Galante pour cultiver les plantations. En 1671, la population noire constituait 57% des habitants. Des Hollandais juifs exilés du Brésil s'installèrent aussi, en apportant leurs techniques de la culture de la canne à sucre.

En 1676, une flotte hollandaise enleva la population et pilla ses installations. Après le repeuplement de l'île, ses nouveaux habitants furent attaqués trois autres fois par les Hollandais.

De 1692 à 1816, Anglais et Français se disputèrent l'île à cinq reprises. Au cours de cette période, Marie-Galante fut indépendante de 1792 à 1794. En 1790, sur 11 500 Galandais, 9 400 étaient des esclaves.

En 1838, un incendie dévasta Grand-Bourg, et en 1843, l'île fut touchée par un tremblement de terre.

Les révoltes d'esclaves et l'intervention des abolitionnistes français aboutirent en 1848. À Marie-Galante, l'abolition définitive de l'esclavage fut fêtée pendant 3 jours et 3 nuits autour de la mare au punch à l'Habitation Pirogue. Mais ces événements ne marquèrent pas la fin des violences coloniales. Lors des élections législatives de 1849, les forces de l'ordre réprimèrent, au morne Rouge, les affranchis qui s'opposaient à la fraude organisée par les grands planteurs. Il faudra attendre 1920 pour que des descendants d'esclaves deviennent propriétaires d'une sucrerie à Marie-Galante.

En 1865, un cyclone puis le choléra frappèrent l'île et sa population. En 1902, un second incendie dévasta Grand-Bourg. Des cyclones touchèrent encore l'île en 1928 et 1995.

En 1994 la charte du pays Marie-Galante est signée. Les membres la composant à savoir les trois communes de l'île se sont engagées par cette charte à valoriser la production locale de l'île et à protéger son patrimoine écologique en créant un site protégé au nord-est de l'île en partenariat avec l'association Amicale Ecolambda. Marie-Galante se présente donc comme un pays vert en devenir.

Le 24 janvier 2010 à 18 heures 43 minutes, heure locale un séisme d’une magnitude de 5,1 survient, en Martinique. Son hypocentre est situé approximativement à 60 km Marie-Galante, et à 52 km de Saint-François au nord de la Guadeloupe à une profondeur de 67 km. Les sismologues indiquent toutefois que ce tremblement de terre n’aurait aucun rapport avec le séisme d'Haïti du 12 janvier 2010.

A l'abordage ! Début de la route du Rhum 2010

Ils sont tous là ! A une semaine du départ de la 9ème édition de la Route du Rhum, les 86 skippers engagés ont tous rallié la cité malouine à temps. Le décor est planté, les acteurs sont prêts: le spectacle promet d'être grandiose !

Quai Saint-Louis, au pied des remparts. D'impressionnants engins à trois pattes tirent paisiblement sur leurs amarres. Cela fait un bail que la Cité corsaire n'a pas été prise d'assaut par autant de géants, ceux-là même qui, il y a vingt ans, étaient jugés indésirables parce que trop dangereux. Trop inhumains. Il n'empêche, voir autant «d'Ultimes», puisque c'est le nom donné à ces grands multicoques, alignés à la queue leu leu non loin de la statue de Robert Surcouf le corsaire, ça a de la gueule. Ces machines-là, menées par des marins de haut vol, promettent un spectacle haut en couleur. On en salive déjà.

«Mais il est où Groupama 3», s'interroge une dame qui, malgré la pénurie de carburant, n'a pas hésité à venir de Saint-Brieuc pour admirer ces bêtes de courses. Que madame se rassure, le grand trimaran vert, vainqueur du Trophée Jules-Verne en équipage, est bien là. Mais il a dû rester dehors. Trop grand? Non, juste un peu trop large pour passer les écluses du Naye, pourtant gigantesques. Ces derniers jours, tous les skippers ont donc convoyé leur monture jusqu'à la Cité corsaire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est bel et bien révolu le temps où ça bricolait dans tous les sens. La voile s'est professionnalisée et ça se voit. Le départ pourrait être donné demain que cela ne poserait pas de problème à la grande majorité des marins. C'est le cas de Thomas Coville (Sodeb'O), l'un des grands favoris. «Jeudi soir, quand tout était calme, je suis allé me promener sur les pontons. Pour humer l'ambiance. C'était le calme avant la tempête. J'aime bien ces moments de quiétude car ensuite, nous, les marins, sommes happés par la foule».

Hier, dernier jour de classe avant les vacances scolaires, les écoliers s'en sont donné à coeur joie. Et vas-y que je te lance un défi, style«celui qui verra le plus grand nombre de skippers dans la journée». Tom', 10 ans, en a reconnu cinq. «J'ai vu Joyon, Coville, Jourdain, Desjoyeaux, et celui de la Vache qui rit (Kito de Pavant). Et toi, t'en as combien?» Dans le bassin Duguay-Trouin, difficile de circuler sur les pontons. Ici, les bateaux sont certes moins grands, moins impressionnants, mais ce sont ceux du Vendée Globe. L'occasion de vérifier que la cote de popularité d'un Michel Desjoyeaux est toujours aussi grande. Que le monocoque rouge avec une grande«Vache qui rit»tout le temps (Groupe Bel) rencontre, lui aussi, un beau succès.

«Il est où celui que l'on surnomme le "Chacal" ? Eh, m'sieur, ça sert à quoi les grandes tiges qui dépassent de chaque côté du bateau Brit Air. Ce sont des ailes?» Les élèves de CM1 et CM2 de Saint-Méen-Le-Grand n'en finissent plus de poser des questions. «Moi, si je pouvais aller faire un tour avec eux, ce serait trop bien», rêve Agathe, 9 ans. Rassurez-vous, les enfants, vous avez toutes les vacances scolaires pour faire la différence entre un«Ultime», un«Imoca », un Multi 50 et un Class 40. Pour découvrir les 86 skippers engagés, les pros comme les amateurs. Pour analyser les pièges météo entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre. Bref, pour vivre la magie de la Route du Rhum à 200%. Et comprendre enfin pourquoi les marins la surnomment la«Reine des Transats».

Site officiel : La route du rhum 2010

dimanche 28 juin 2009

Visitons la Guadeloupe

Pointe a Pitre
Les chutes du Carbet
Petit Canal
Port Louis
La mangrove
îlet Caret
Domaine Séverin (distillerie)
La pêche aux ouassous
Parc Deshaies
La pointe des Châteaux
Le Moule
Porte d'Enfer

Routes de Guadeloupe